La RDC à la 113ᵉ CIT de l’OIT: Une dynamique renforcée en faveur de la formalisation et du travail décent 1
- 6 juin
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Dernière mise à jour : 4 août
Lors de la 113ᵉ Conférence internationale du Travail de l’Organisation internationale du Travail (OIT), tenue à Genève le 3 juin 2025 dernier, la République Démocratique du Congo a présenté ses avancées en matière de formalisation du travail et de développement de l’économie des plateformes, en vue de garantir un travail décent aux travailleurs évoluant dans le secteur informel, notamment les micro et petits entrepreneurs, ainsi que les acteurs de l’économie numérique et des plateformes. Cette participation s’inscrivait en droite ligne avec la dynamique engagée à l’occasion de la 2ᵉ édition d’AGORA, tenue le 3 mai 2025 à Kinshasa, dédiée à la formalisation des micro et petits entrepreneurs.
La délégation de la RDC, conduite par le Ministre de l’Emploi et du Travail, était composée notamment de la Coordonnatrice de la Delivery Unit de la Primature, Madame Julie Tshilombo, ainsi que de représentants du secteur privé. Cette présence multisectorielle a permis de souligner la convergence des efforts gouvernementaux et l’importance d’une gouvernance coordonnée dans la mise en œuvre des réformes structurelles en faveur de l’emploi décent.
L’intervention de la RDC à Genève a également mis en lumière l’importance cruciale de la communication institutionnelle, de la circulation de l’information et du partage d’expériences pour renforcer l’efficacité des réformes. https://www.ilo.org/fr/conference-internationale-du-travail-cit/113e-session-de-la-conference-internationale-du-travail
Téléchargez le Rapport VI sur les approches innovantes pour remédier à l’informalité et promouvoir la transition vers la formalité en faveur du travail décent
Le cas de la formalisation des petits opérateurs économiques informels, notamment à travers l’expérience du projet pilote lancé lors de la 2ᵉ édition d’AGORA, a mis en lumière la nécessité d’une synergie renforcée entre les ministères et institutions concernés. L’implication concertée des ministères de l’Emploi, des Finances, de la Formation professionnelle, du Numérique, de l’Économie, ainsi que du ministère en charge des Petites et Moyennes Entreprises, en coordination étroite avec les partenaires techniques et financiers — en particulier les institutions financières — s’est révélée déterminante.

Cette approche intersectorielle constitue un levier essentiel pour bâtir un cadre d’intervention cohérent, éviter la dispersion des initiatives, optimiser l’allocation des ressources et renforcer l’impact des actions de formalisation sur le terrain. Elle souligne également l’importance d’intégrer, dans les stratégies nationales, des dispositifs d’inclusion financière adaptés ainsi que des mécanismes d’assurance tenant compte des risques professionnels auxquels sont exposés les travailleurs du secteur informel.
Dans cette perspective, la RDC entend capitaliser sur les enseignements issus de la Conférence de Genève pour consolider un écosystème favorable à la transition vers l’économie formelle, notamment par la digitalisation, la simplification des procédures administratives, l’élargissement de l’accès à la protection sociale, le renforcement de l’inclusion financière et le développement de la formation continue.
Dans ce cadre, la Delivery Unit, structure stratégique rattachée à la Primature, joue un rôle de catalyseur dans la mise en œuvre effective des politiques publiques prioritaires. Elle assure un suivi rigoureux des engagements, facilite la coordination interministérielle et veille à l’alignement des actions entre les différents ministères, les partenaires techniques et le secteur privé. Elle a par ailleurs pour mandat de renforcer les synergies interministérielles, de lever les obstacles opérationnels liés à la mise en œuvre et à l’opérationnalisation des projets, et d’accélérer l’impact des réformes sur le terrain. La participation de la Delivery Unit à Genève s’inscrit pleinement dans cette dynamique, en soutenant activement la promotion de la formalisation et du travail décent, en cohérence avec les priorités stratégiques du gouvernement.

Le cas de la formalisation des petits opérateurs économiques informels, notamment à travers l’expérience du projet pilote lancé lors de la 2ᵉ édition d’AGORA, a mis en lumière la nécessité d’une synergie renforcée entre les ministères et institutions concernés. L’implication concertée des ministères de l’Emploi, des Finances, de la Formation professionnelle, du Numérique, de l’Économie, ainsi que du ministère en charge des Petites et Moyennes Entreprises, en coordination étroite avec les partenaires techniques et financiers — en particulier les institutions financières — s’est révélée déterminante.
Cette approche intersectorielle constitue un levier essentiel pour bâtir un cadre d’intervention cohérent, éviter la dispersion des initiatives, optimiser l’allocation des ressources et renforcer l’impact des actions de formalisation sur le terrain. Elle souligne également l’importance d’intégrer, dans les stratégies nationales, des dispositifs d’inclusion financière adaptés ainsi que des mécanismes d’assurance tenant compte des risques professionnels auxquels sont exposés les travailleurs du secteur informel.
Dans cette perspective, la RDC entend capitaliser sur les enseignements issus de la Conférence de Genève pour consolider un écosystème favorable à la transition vers l’économie formelle. Cette ambition passe notamment par la digitalisation, la simplification des procédures administratives, l’élargissement de l’accès à la protection sociale, le renforcement de l’inclusion financière, ainsi que le développement de la formation continue, qui constitue un levier incontournable pour assurer la réussite durable de la formalisation des petits opérateurs économiques.
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